Hérésie Cathare
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Mer 27 Mar 2024 - 9:16
Présentation de la France humaine et vampirique du XIIIeme.

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Dernière édition par MJ le Mer 27 Mar 2024 - 10:06, édité 1 fois
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France By Night au XIIIeme Siècle. Empty Re: France By Night au XIIIeme Siècle.

Mer 27 Mar 2024 - 9:58
L'histoire de France de Clovis à nos jours



Si l’on en croit les historiens, l’existence du Franc Mérovée n’est pas fermement attestée et il est considéré par certains comme un roi légendaire, au même titre que le roi Arthur. Cependant, dans le Monde des Ténèbres antique, Mérovée existe bel et bien et est également un mage de grand talent, particularité que posséderont certains de ses descendants. Lorsque Clovis (petit-fils de Mérovée) épouse Clotilde, une princesse burgonde catholique, il ne tarde pas à se convertir à la religion du dieu unique, faisant du catholicisme la religion officielle des Francs et conférant une grande puissance à la confrérie de mages des Voix messianiques, fortement implantée au sein de l’Église de Rome. Seul souverain catholique d’Occident, Clovis bénéficie du soutien total de l’Église et étend son territoire au détriment des païens et des peuples soutenant le courant de l’arianisme, considéré comme hérétique. Sous les Mérovingiens, les évêques disposent de grands pouvoirs, représentant le roi dans les villes et disposant de son autorité. Le mathusalem Alexandre, qui comptait exercer son influence sur cette nouvelle dynastie, se heurte aux mages des Voix messianiques et doit faire machine arrière (les Mérovingiens attirent également l’attention de la secte connue plus tard sous le nom de « l’Inconnu », laquelle pense pouvoir étendre la domination des Francs dans toute l’Europe et même au-delà, créant ainsi un nouvel empire romain). La lutte qui s’engage alors entre le puissant Ventrue et les mages va profondément marquer la dynastie mérovingienne et la fragiliser. Si la situation semble se stabiliser sous Dagobert au début du VIIe siècle, les décennies suivantes marquent l’avènement des « rois fainéants » et le rapide déclin du royaume. Le pouvoir revient alors aux maires du palais, à la suite d’une habile manoeuvre d’Alexandre et de ses vassaux. Rapidement, les Ventrues reprennent la main et le maire du palais Charles (surnommé « Martel ») pose les bases d’une nouvelle dynastie qui prend corps avec le couronnement de son fils Pépin le Bref en 752, lequel dépose le dernier roi fainéant et devient le premier souverain carolingien. Alexandre atteint son but lorsque le fils de Pépin le Bref, Charlemagne, est couronné empereur en l’an 800. Si le nouvel empereur s’avère être l’un des plus fidèles serviteurs de l’Église, cette piété permet à Alexandre (et Erik Eigermann) de porter un coup décisif aux clans Gangrel et Brujah de Germanie alors que Charlemagne lance une « croisade» de trente ans contre les Saxons païens. Malheureusement, cette même piété rend l’empereur difficilement influençable par les pouvoirs pourtant colossaux d’Alexandre qui ne peut que manipuler l’entourage direct de Charlemagne, lui assurant des succès en demi-teinte. Malgré cela, cet empire carolingien, futur Saint-Empire romain germanique, est bien l’oeuvre des Ventrues.



La chute de l’empire carolingien
En 843, le traité de Verdun partage l’immense empire de Charlemagne entre ses trois petits-fils. Lothaire, qui a pris le titre d’empereur d’Occident, occupe le territoire central qui
s’étend de Rome à la mer du Nord ; Louis II obtient la Germanie à l’est et devient roi de Francie orientale ; Charles II le Chauve est roi de Francie occidentale, obtenant les territoires de l’Ouest.
Si Charles II est considéré comme le souverain le plus puissant de la fratrie et sacré empereur à Rome par le pape Jean VIII en 875, il décède deux ans plus tard et le pape choisit alors
comme protecteur (et empereur) Charles le Gros, fils de Louis II, alors roi de la Francie orientale. Le nouvel empereur reçoit en 885 la couronne de Francie occidentale, reformant ainsi l’empire carolingien originel… pendant deux ans. Contraint d’abdiquer en 887, Charles le Gros paye le prix de son incapacité à repousser la menace que représentent les invasions normandes et met définitivement fin à l’empire carolingien.
Les Vikings frappent durement la Francie occidentale au milieu du IXe siècle alors que les villes de Rouen, Nantes, Paris et Tours sont pillées et incendiées. Puis, les « hommes du Nord » s’attaquent au Sud de la France, saccageant Arles, Valence et Nîmes. Ces barbares païens visent directement l’Église et ses représentants (assassinant plusieurs évêques) et sont menés par des seigneurs de guerre issus des clans Gangrel et Brujah, tous ennemis acharnés de la chrétienté, mais également par des garous de la tribu des Fils de Fenris dont certains se souviennent des conversions et massacres de Saxons. L’armée franque se montre incapable de lutter à armes égales dans cette guerre de harcèlement multipliant les raids et Charles le Gros doit recourir au paiement de lourds tributs afin de mettre fin à ces attaques. Ce n’est finalement qu’en 911 que le roi Charles III le Simple, à la suite d’une victoire franque inespérée, signe un traité avec le roi normand Rollon conduisant à la création du duché de Normandie. Par l’intermédiaire de Rollon, les Brujahs commencent à étendre leur influence depuis la Normandie, ignorant qu’ils sont les pions d’un Triumvirat ventrue désireux de mettre la main sur le puissant duché (cf. Le Triumvirat ventrue, page 109) en opposant les Zélotes à la Grande Cour. Le prince Alexandre, apathique depuis la mort de Lorraine, voit son influence sur la dynastie carolingienne s’étioler. Charles III est déposé par les grands féodaux de France, probablement soutenus par les Zélotes qui installent les Robertiens sur le trône. Mais l’influence des Brujahs décline face aux Ventrues du Saint-Empire et leur champion, Otton Ier, qui vient de repousser l’invasion magyare soutenue par les Tzimisces au travers de leur famille de revenants des Vlaszy.
Toréadors et Lasombras de France s’allient pour lutter contre l’influence brujah au travers de l’archevêque de Reims Adalbéron, soutien du Saint-Empire. À la suite d’habiles manoeuvres, Hugues Capet s’empare du trône des Francs, met au pas les grands féodaux et s’oppose aux Ottoniens. La brève mainmise des Brujahs sur la monarchie franque prend fin alors que se dresse subitement la Cour normande ventrue dirigée d’une main de fer par le Triumvirat.


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Le déclin du pouvoir de l’Église
L’affaiblissement de la dynastie carolingienne, qui doit maintenant composer avec ses vassaux dont le pouvoir ne cesse d’augmenter, conduit à un affaiblissement des pouvoirs de l’Église qui se voit soumise aux laïcs. Ainsi, les évêques ne sont plus tout-puissants et dépendent des comtes et ducs qui choisissent les titulaires des évêchés, souvent en faveur des plus offrants. Les représentants de la chrétienté sombrent lentement dans la débauche et la corruption, permettant aux caïnites infiltrés dans leurs rangs de prendre définitivement l’avantage sur les mages des Voix messianiques. On se livre sans vergogne à des trafics de reliques (souvent des contrefaçons) et le recours à l’ordalie, ou « jugement de Dieu », se généralise malgré son rejet par l’Église. Cette crise religieuse assombrit considérablement ce monde médiéval qui commence à s’enfoncer dans la peur et la superstition, véritable terreau des mouvements hérétiques à venir. Les pèlerinages, principalement celui de Saint-Jacques-de-Compostelle, connaissent un immense succès et permettent l’émergence d’une nouvelle économie et d’une nouvelle criminalité, visant les pèlerins mais également les marchands itinérants (surnommés les « pieds poudreux »). Mais des événements tels que l’incendie de la basilique de Saint-Jacquesde- Compostelle en 997 par le chef de guerre arabe al-Mansour et la destruction du Saint Sépulcre à Jérusalem par le calife al-Hakim en 1009, engendrent une appréhension renforcée par des dérèglements climatiques exceptionnels, des périodes de disettes, des invasions de sauterelles, une augmentation de la population de loups et l’apparition du terrifiant mal des ardents dont on dit qu’il est un signe de possession démoniaque ou de malédiction (en réalité, l’ergotisme provient d’un champignon se développant sur le seigle et frappant principalement les paysans mangeant du pain
noir ; en ville – et chez les puissants – c’est le pain blanc, à base de froment, qui est privilégié, les épargnant ainsi grandement).
Pourtant, dans ces ténèbres, la lumière de Dieu éclaire encore quelques élus, tels les bénédictins qui fondent l’abbaye de Cluny en 910, laquelle rayonnera sur le Moyen Âge intellectuel et religieux.



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CRÉATION DE LA GRANDE COUR
Lorsque vers 508 Clovis établit le siège du royaume franc à Paris, Alexandre y fonde également sa Grande Cour, s’entourant de quelques-uns des caïnites les plus influents de cette partie de l’Europe occidentale, sur lesquels il règne en maître. Cependant, Paris ne sera la capitale de la dynastie que de manière épisodique, principalement à cause des divisions du
royaume entre les différents héritiers francs, et il faudra attendre le début du Xe siècle pour que la cour royale s’y maintienne plus ou moins durablement.



LES SEIGNEURS DE LA CHRÉTIENTÉ
De Charles Martel, qui mit un terme aux conquêtes omeyyades dans le royaume, à Pépin le Bref qui, à la demande du pape Étienne II, vainquit les Lombards et participa directement à la création d’un État pontifical, la dynastie carolingienne s’est imposée comme le bras armé de l’Église. Ce serait donc au VIIIe siècle que les Lasombras romains commencèrent à infiltrer les institutions religieuses franques, se heurtant aux mages des Voix messianiques dans une guerre occulte qui finit par tourner à l’avantage des caïnites, notamment grâce à leur investissement face aux désirs expansionnistes des Lasombras et Toréadors musulmans, ainsi que de leurs alliés assamites.


LA GUERRE CONTRE LES SAXONS
Derrière le conflit qui oppose Charlemagne aux Saxons se cache en réalité une guerre entre deux tribus garous. D’un côté les Crocs d’Argent, dont la Parentèle s’est implantée parmi les Carolingiens et leurs vassaux, et de l’autre les Fils de Fenris, servant l’arbre-esprit Irminsul, symbole de conquête. Cette guerre oppose également les mages des Voix messianiques aux
mages païens qui organisent la plupart des rites saxons impies. Si le début du conflit se solde rapidement par une victoire éclatante du futur empereur Charlemagne en 772, lorsqu’il fait abattre la représentation physique d’Irminsul (affaiblissant considérablement l’esprit qui y était lié), la conversion du peuple Saxon nécessite encore trois décennies et se fait généralement par la force, punissant de mort ceux qui refusent le baptême ou s’adonnent à d’anciens rites interdits. Mais cette conversion n’est qu’une façade, les anciennes croyances demeurant fermement implantées.



LA ROSE ÉCARLATE D’ALEXANDRE
Vers 900, le prince-régent Alexandre fut pris d’une passion dévorante pour la magnifique et innocente nouvelle-née Lorraine la Belle, infante de la matriarche toréador Salianna. Conscients de l’avantage que représenterait l’union du mathusalem ventrue avec un membre de leur clan, les Toréadors organisèrent une rencontre en échange de quelques concessions de la part du prince. Lorraine devint la reine d’Alexandre qui, malgré tous ses efforts, ne put jamais obtenir l’affection de sa compagne, mais seulement son amitié. Certaines rumeurs allèrent alors bon train quant à d’éventuelles infidélités de la part de Lorraine, mais Alexandre n’y prêta pas attention. Ce n’est qu’au retour d’un court voyage qu’il découvrit que sa reine s’était enfuie avec un autre Toréador du nom de Tristan. Fou de rage, Alexandre les pourchassa jusque dans les faubourgs de Paris, détruisit l’impudent et conduisit la fautive dans son refuge.
Lorraine y mourut en une semaine et dans une lente agonie, alors que le mathusalem drainait son sang et son essence dans les pétales sculptés d’une rose blanche virginale, afin de posséder son âme pour l’éternité. Lors de la septième nuit, Alexandre se pencha pour entendre les dernières paroles de sa reine adultère ; elle ne put prononcer que les mots « Je t’aime » alors que les ultimes gouttes de sa vitae quittaient son corps pour teinter les pétales de la rose mystique d’un magnifique rouge écarlate. Fou de douleur, Alexandre dut faire face à une période de démence durant laquelle la rose disparut. Il demeura inconsolable durant plus d’un siècle, jusqu’à l’arrivée de la mystérieuse comtesse Saviarre d’Auvergne. Nul ne sait où se trouve la rose écarlate d’Alexandre, mais les rumeurs abondent quant aux pouvoirs qu’elle octroierait à celui ou celle qui la possède. On dit qu’elle conférerait la beauté et la vie éternelle à tout mortel posant les lèvres sur ses pétales. La rose écarlate fait ainsi partie des artefacts associés à l’oeuvre au rouge de l’alchimie, la fameuse pierre philosophale source
d’immortalité, au côté du Saint Graal. Cependant, il se murmure également que cette rose pourrait boire l’âme de tout caïnite entrant en contact avec elle, réduisant son corps en cendres et emprisonnant son esprit dans un cauchemar éternel.







Le Saint-Empire romain germanique

Par son couronnement en 962 des mains du pape Jean XII, le roi de Francie orientale Otton Ier devient empereur de ce que l’on nommera le Saint-Empire romain germanique, continuation de l’empire carolingien. Bien que l’empire soit très étendu (comprenant la Francie médiane et orientale), le pouvoir de l’empereur est limité. Il ne peut compter sur aucune ressource personnelle, comme le roi de France et son domaine royal, et sa situation souffre d’une transmission du pouvoir élective et non héréditaire, ce qui confère une grande puissance aux princes électeurs qui ne manquent pas de se soulever régulièrement, affaiblissant continuellement l’empire. Il est fort probable que sans l’intervention du puissant
Ventrue Hardestadt, dont la cour itinérante parcourt tous les territoires du Saint-Empire, l’unité n’aurait pas pu être conservée durant tous ces siècles.


Le renouveau capétien
Sacré en 987, Hugues Capet devient le premier roi capétien. Sa position n’est guère enviable puisqu’il est confronté à la menace des Ottoniens qui désirent reformer l’empire de Charlemagne en y incluant la Francie occidentale et les seigneurs du royaume eux-mêmes (vivement encouragés par le Ventrue Hardestadt, nouveau venu sur l’échiquier caïnite). Le roi de France peut heureusement compter sur les possessions de la couronne (le domaine royal) qui lui assurent des revenus supérieurs à la plupart de ses vassaux, à l’exception peut-être des ducs d’Aquitaine et de Normandie.
Le pouvoir, passé de l’Église aux laïcs et plus principalement aux seigneurs qui construisent de nombreux châteaux forts dès le Xe siècle, ne va pas sans heurt alors que les châtelains se livrent à des guerres personnelles avec leurs voisins. C’est dans ce cadre que l’Église instaure la « paix de Dieu », menaçant d’excommunication tout seigneur s’attaquant à des lieux de culte, des moines, des paysans (ou leurs animaux) et autres villageois innocents.
Profitant de ce nouvel élan, l’Église se réforme et les premières hérésies, découlant de ces nécessaires remises en question, sont matées au XIe siècle. La chrétienté amorce dès lors son renouveau sous l’égide du pape Grégoire VII. Parallèlement, la situation s’améliore pour le peuple au sortir de la période sombre encadrant l’an mille. La démographie explose (on estime que la population européenne a doublé entre le XIe et le XIIe siècle) et de nombreux bourgs et villages sortent de terre, bénéficiant de la présence des places fortes qui ont émergé au siècle précédent. Des églises sont à nouveau construites, devenant le centre religieux de chacune de ces paroisses autonomes et les dotant d’un cimetière commun. La société est en pleine mutation, les villes s’agrandissent et les besoins en nourriture augmentent. L’amélioration du climat et la hausse des températures permettent les cultures de terres en friche, des marais sont asséchés et une déforestation massive débute. Le perfectionnement  de la charrue et le moulin à eau améliorent également la productivité agricole.
Dans le domaine artistique, l’architecture romane se développe dès le début du XIe siècle en même temps que fleurissent églises et abbayes. On considère que c’est à cette période que les Toréadors vinrent en grand nombre en France, prêtant pour la plupart l’hommage lige à Salianna, incontestable autorité toréador du royaume. Il n’est donc guère surprenant de voir les concepts de chevalerie puis d’amour courtois émerger successivement à partir de cette époque (tous deux largement portés par Aliénor d’Aquitaine et l’oeuvre de Chrétien de Troyes dans la société mortelle du XIIe siècle). La création des cours d’Amour toréadors va profondément bouleverser l’équilibre des forces et permettre au clan de la Rose de prendre peu à peu l’ascendant sur les Ventrues.



Les grandes déforestations
Entre le XIe et le XIIIe siècle, plus de la moitié des surfaces boisées est rasée, permettant d’étendre les terres cultivables et fournissant le bois nécessaire au chauffage et aux constructions consécutives à l’explosion démographique. Le XIIe siècle marque également l’éclosion des castelnaus, sauvetés et bastides dont le but est d’attirer des colons afin de défricher et exploiter les terres pour leur seigneur (ou pour l’Église) en échange d’avantages tels que des allègements fiscaux (à l’inverse, ils pouvaient être soumis à des pénalités s’ils ne développaient pas assez vite leur communauté). C’est également à cette période que le servage tend à disparaître progressivement. Faire reculer les forêts, c’est civiliser la terre. Les loups, chassés de leurs territoires boisés, s’approchent des villes et sont les proies des louvetiers qui, depuis Charlemagne, ont pour mission d’éradiquer ces prédateurs qui terrorisent les populations. Les forêts sont des lieux inquiétants, dont les ombres donnent naissance à de nombreuses légendes et superstitions effrayantes. Bien sûr, dans le Monde des Ténèbres médiéval, de telles fables possèdent souvent une origine bien réelle. On imagine sans peine que les hôtes surnaturels des bois (qu’ils soient caïnites, Garous ou même d’origine féerique ou détenteurs d’une ancienne magie issue de la terre) ne voient pas d’un très bon oeil une telle agression envers leur habitat naturel, ce que de nombreux mortels ont payé de leur vie. Il est même probable que des communautés entières aient été massacrées après avoir profané un puissant cairn des Garous ou éradiqué leur Parentèle lupine. Les sanguinaires Griffes Rouges étant parmi les loups-garous les plus nombreux dans ces terres sauvages et faisant peu de cas des humains, on imagine sans peine l’horrible spectacle
s’offrant aux yeux des voyageurs espérant trouver quelque réconfort dans un village autrefois accueillant, à présent jonché de cadavres démembrés et pourrissants, sans distinction d’âge ou de sexe.



Guillaume le Conquérant
Alors que les Toréadors (et leurs alliés lasombras de circonstance) pensent affermir leur prise sur la royauté franque, Alexandre sort de sa léthargie, poussé par une nouvelle venue sur
l’échiquier politique : la comtesse Saviarre. La main de fer de la puissante Ventrue est particulièrement visible sur le règne du roi des Francs Henri Ier. Les Brujahs, dont l’influence était encore grande en Normandie, en font les frais alors que l’existence du Triumvirat ventrue normand est révélée au grand jour et que le duc Robert le Magnifique porte un coup terrible aux Zélotes de la région. Peu après, Saviarre tente de contrôler le jeune duc Guillaume II, le soutenant par l’intermédiaire du roi des Francs dans sa lutte contre les derniers rebelles normands sous l’influence finissante des Brujahs, comptant bien porter ensuite son attention sur le Triumvirat et son influence néfaste, réintégrant la Normandie dans le giron de la Grande Cour. Mais Guillaume est ambitieux et, après avoir raffermi sa position, il refuse de céder




LE QUATRIÈME SCEAU
Cette secte millénariste hérétique a participé à l’établissement d’un climat de terreur en France autour de l’an mille. Fondée par des caïnites dévots, elle visait à plonger les hommes dans la peur du châtiment divin, annonçant la venue prochaine de l’Apocalypse. Regroupant principalement des Cappadociens, Malkaviens et Nosferatus, cette secte répandait l’idée que l’Apocalypse était imminente. Ces caïnites eschatologues utilisaient parfois leurs pouvoirs et connaissances pour renforcer certains aspects de cette fin du monde, notamment
ceux des cavaliers issus de l’ouverture des quatre premiers sceaux : « (…) et il leur fut donné sur les quatre parties de la terre le pouvoir de tuer par le glaive, la famine et la mort, et
par les bêtes de la terre. »
Le climat de violence qui entoure les guerres privées entre châtelains, les bandes de pillards de plus en plus nombreuses, la prolifération des loups et les nuées de sauterelles, le mal des ardents (qui semble consommer vif ses victimes dans les feux de l’Enfer) et les famines sont autant de signes ayant permis au Quatrième Sceau de se nourrir de la terreur des mortels durant des décennies.
Jugés hérétiques, les membres de la secte furent chassés et immolés au soleil par les caïnites de l’Église au milieu du XIe siècle. Certains auraient cependant réussi à fuir, préparant un retour du Quatrième Sceau en usant de méthodes radicales et n’hésitant pas à se livrer à l’infernalisme et à s’allier aux Baalis, succombant rapidement à la folie et la corruption démoniaque.


HARDESTADT
Ce Ventrue de 5e génération, étreint en 947, est très « jeune » pour posséder un tel pouvoir et une telle influence malgré la puissance de son sang. On dit que son sire aurait été détruit, mais certains indices tendent à prouver le contraire. Un puissant mathusalem tirerait-il les ficelles dans l’ombre ?
Il est possible qu’il soit l’infant du mathusalem Erik Eigermann. Bien que supposément détruit en 1140, le mathusalem est en torpeur sous Cölln-Berlin et pourrait bien influencer son infant au travers de ses considérables pouvoirs et de la vitae qui coule dans ses veines.


LES PRINCES-RÉGENTS

Le titre de prince-régent implique que le caïnite qui le porte ne règne pas uniquement sur sa cité, mais également sur tout le territoire du royaume. Ainsi, Mithras est le prince-régent de Londres et des possessions britanniques dans leur ensemble ; Hardestadt est le prince-régent du Saint- Empire romain germanique (mais il n’est lié à aucune ville en particulier car sa cour est itinérante tant son royaume est vaste) ; Alexandre, puis Geoffrey, sont les princes-régents de Paris et de France.


VAMPIRES DES VILLES…
Auparavant reclus dans leurs domaines ruraux, se nourrissant sur leur immense cheptel de serfs, certains seigneurs caïnites ont participé à l’essor des places fortes au Xe siècle et au développement des bourgs attenants.
Rapidement, de nouvelles villes ont commencé à émerger et la population a afflué, désertant les campagnes. Les caïnites intégrés dans ce nouveau tissu urbain bénéficiaient dès lors
d’un important troupeau à portée de main ainsi que d’une bien meilleure protection contre les Garous infestant les zones rurales. Cette situation mena à un renforcement de la deuxième tradition, de nombreux caïnites étant attirés par ces viviers de nourriture souvent abrités derrière de rassurantes enceintes.
Face au roi Henri qui voit dans ce jeune duc de Normandie un formidable adversaire politique. Saviarre pousse le roi à attaquer la Normandie et à remettre à sa place ce « petit duc » soutenu par le Triumvirat ventrue dont la Cour normande, enfin débarrassée de l’influence brujah, s’oppose ouvertement à la Grande Cour, matant les caïnites qui voudraient rester neutres et faisant régner la terreur. Mais, contre toute attente, Alexandre semble se prendre à nouveau de passion pour la politique humaine et voit en Guillaume II un mortel fascinant qui ravive son ambition. La comtesse Saviarre n’a d’autre choix que de reculer, laissant Guillaume consolider sa position dans son domaine. Alexandre est patient, il sait que l’influence du Triumvirat ne durera guère et que leur ambition démesurée causera leur perte…
Le puissant duc de Normandie, Guillaume II, descendant du roi viking Rollon, possède une influence équivalente aux rois de France et même potentiellement supérieure lorsque,
vers 1052, il vient en aide à son cousin Édouard le Confesseur pour lui permettre de conserver son pouvoir sur l’Angleterre en échange de sa succession. Mais lorsqu’Édouard meurt en
1066, Harold s’empare de la couronne, assenant un violent camouflet à Guillaume, auquel il avait pourtant fait serment d’allégeance quelques années auparavant. Soutenu notamment
par son beau-père, le comte de Flandre, Guillaume monte en juillet une immense flotte pour atteindre les côtes anglaises. Cependant, des vents défavorables et des conditions météorologiques exceptionnelles le retardent durant plusieurs semaines, laissant penser à l’intervention de forces obscures déchaînant les éléments afin de ralentir les armées normandes. La traversée de la Manche se fait dans un épais brouillard qui rend la navigation difficile et surprend par la soudaineté de son apparition. Selon certaines chroniques, c’est finalement le 29 septembre (jour de la Saint Michel, saint patron de la Normandie) qu’il débarque en Angleterre. Le 14 octobre, il affronte les troupes d’Harold, affaiblies après la bataille qui les a opposées trois semaines plus tôt au roi de Norvège Harald (autre prétendant à la couronne anglaise) à l’autre bout du pays.
En fin stratège, Guillaume utilise parfaitement ses archers et fait également croire à une retraite de son armée pour disperser les troupes ennemies et organiser une contre-attaque. Mais la victoire est scellée par la mort d’Harold, frappé d’une flèche dans l’oeil à la fin de la journée, un exploit lorsque l’on sait qu’elle a été tirée d’une distance prodigieuse avec une visibilité réduite par un ciel couvert et une météo capricieuse.

Les Ventrues du Triumvirat qui se sont opposés à la Grande Cour et comptaient prendre le pouvoir en Angleterre en manipulant Guillaume (couronné roi d’Angleterre en 1066), font les
frais du réveil du mathusalem ventrue Mithras en 1069, lequel ne tarda pas à reprendre le contrôle de la cour d’Avalon et de ses baronnies, devenant le seul maître de l’Angleterre caïnite lorsque le roi, devenu Guillaume Ier d’Angleterre, en achève totalement la conquête en 1075.
La Grande Cour se saisit des possessions normandes du Triumvirat et des heurts opposent Ventrue anglais et français, fragilisant la position du clan des Rois dans la région, supposément aux mains de la cour d’Avalon.






Le retour des rois
Dès le début du XIIe siècle, la royauté française se renforce considérablement. Louis VI le Gros apporte d’importants changements, mettant au pas ses châtelains et améliorant l’administration du royaume en créant la charge des prévôts, qui administrent son domaine en son nom. Il bénéficie également des conseils de l’abbé de Saint-Denis, Suger, considéré comme l’un des hommes les plus brillants de son époque. Si Louis VI perd (en 1119) une importante bataille contre le duc de Normandie et roi d’Angleterre, Henri Ier Beauclerc,
il réalise une démonstration de force face à l’empereur des Romains Henri V qui poussa jusqu’à Reims (1124). À la tête de l’ost (qui réunit pour la première fois dans l’histoire tous les
vassaux du roi de France), Louis VI impressionne l’empereur qui ordonne la retraite sans combattre. Bien sûr, certains attribuent ce succès au fait que le roi brandissait l’étendard de Saint-Denis, tout juste créé par l’abbé Suger.
Avec le règne de Louis VII le Jeune, conseillé par l’abbé Suger, la position du roi de France se renforce. Le mariage du jeune souverain avec Aliénor d’Aquitaine étend les frontières
du royaume capétien jusqu’aux Pyrénées. Malheureusement, les écarts de conduite de la reine et son incapacité à donner un héritier à la couronne (dont la légitimité pourrait en outre être mise en doute), inquiètent la cour. Louis VI divorce finalement en 1152 et Aliénor épouse peu après Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre, lui apportant alors ses terres du sud-ouest et affaiblissant considérablement le royaume de France.
Aliénor d’Aquitaine a cependant une importante influence sur les caïnites et principalement les Toréadors qui fondent, sous l’impulsion de Salianna, les cours d’Amour dans la seconde
partie du XIIe siècle. Ces cours marquent l’émergence d’un véritable contre-pouvoir avec lequel le prince-régent Alexandre et Saviarre sont contraints de composer, à leur plus grand déplaisir, surtout si l’on considère que les relations d’Alexandre avec la reine Salianna sont au plus bas depuis qu’il a assassiné son infante Lorraine.


La reconquête
Lorsque Philippe II Auguste parvient au pouvoir en 1180, la situation du royaume est précaire. Le jeune roi n’a qu’une quinzaine d’années, mais il fait montre d’une redoutable habilité
politique. Rapidement, il rappelle qu’il est le seul maître du royaume et qu’il détient son mandat de droit divin. Éliminant ses adversaires sans jamais enfreindre les règles, il agrandit considérablement son domaine royal et donc sa puissance vis-à-vis de ses vassaux. Il épouse une descendante de Charlemagne, Isabelle de Hainaut, légitimant encore davantage sa position et celle de sa propre descendance : le futur Louis VIII.
Profitant de l’emprisonnement de Richard Coeur de Lion par l’empereur des Romains, Philippe II aide Jean sans Terre, frère de Richard, à prendre la couronne d’Angleterre. Philippe récupère par la même occasion une partie du duché de Normandie et du comté de Touraine. À son retour, Richard reprend sa couronne mais meurt en 1199 en tentant de reconquérir ses territoires perdus et d’empêcher Philippe II de faire main basse sur le duché d’Aquitaine. Cette fois, Jean hérite légalement de la couronne d’Angleterre. Il épouse Isabelle d’Angoulême, dont les terres lui permettent de renforcer sa présence en Aquitaine.
Cependant, Isabelle était fiancée à Hugues de Lusignan qui se plaint au roi de France, lequel contraint le roi d’Angleterre à se présenter devant un tribunal pour forfaiture et déclare la confiscation de ses fiefs. Il reprend alors la Normandie, la Touraine, le Maine, l’Auvergne et l’Anjou aux Plantagenêt.
En 1214, une coalition réunissant Jean sans Terre, Otton IV (empereur des Romains) et Ferrand de Portugal (comte de Flandre) attaque la France. Philippe II remporte une victoire
retentissante à Bouvines et libère par la même occasion le royaume de la tutelle du Saint-Empire qui subit une véritable humiliation. Depuis son accession au trône en 1180, le domaine
de Philippe II Auguste a vu sa taille quadrupler.
Sous le règne de Philippe II, la monarchie française s’est transformée, devenant l’une des plus grandes puissances d’Europe.
Les Plantagenêt n’ont plus qu’un pied en Aquitaine et la démonstration éclatante de Bouvines assure une certaine paix au royaume. Philippe Auguste renforce la puissance du roi qui
se fait plus interventionniste et réforme la France par le biais d’ordonnances royales. Il fixe sa capitale à Paris et fait fortifier la ville. Enfin, il crée les baillis (au nord) et les sénéchaux (au sud) afin de surveiller les prévôts, rendre la justice et lui fournir de précieuses informations sur l’état de son royaume dont les frontières se sont considérablement étendues.
L’incroyable habileté politique et militaire de Philippe II Auguste impressionne, et pour cause. Le mathusalem Alexandre a repris les rênes du pouvoir occulte, sortant de sa longue dépression durant laquelle la politique caïnite n’était rythmée que par les conflits entre Salianna et Saviarre, réglés par l’entremise de leurs vassaux. La faiblesse dont a fait preuve Alexandre a permis l’expansion du pouvoir toréador et de ses cours d’Amour, une situation que le prince-régent compte bien inverser en rappelant qui est le véritable maître, insufflant un peu de son énergie et sa pugnacité retrouvées au roi de France.


L’hérésie cathare
Depuis le début du XIe siècle, un mouvement religieux fait son chemin dans le Midi de la France. Originaire d’Orient, il se base sur une vision manichéenne (ou dualiste) : un démiurge
mauvais a conçu le monde matériel afin d’emprisonner les âmes pures créées par Dieu et seule une vie de sacrifices et d’ascétisme permet de libérer l’âme incarcérée dans cette chair maudite.
Cette doctrine s’est particulièrement enracinée dans le pays occitan qui observe avec de plus en plus de dégoût les représentants de l’Église faisant étalage de leurs richesses et de leur mépris pour leurs ouailles. Parmi eux marchent maintenant les bons-hommes et les bonnes-femmes, ces « purs » qui s’épanouissent dans le dénuement et l’amour du « bon » Dieu.
Conscient de l’ampleur de cette hérésie qui se développe au vu et su des comtes de Toulouse successifs, le pape se décide à agir. Dès 1206, des prêtres catholiques sillonnent la région
pour convertir les hérétiques. Un prêtre castillan du nom de Domingo de Guzmán (futur saint Dominique) va à la rencontre de ces « albigeois », pieds nus, vêtu d’une simple robe blanche renvoyant au concept de « pureté » et ne vivant que de mendicité. Mais ses succès sont rares et l’ombre de méthodes plus radicales commence à poindre.
Au même moment, le légat du pape Pierre de Castelnau lutte avec l’arme de la politique, suspendant plusieurs évêques qu’il estime trop tolérants à l’égard des hérétiques. Puis, il pousse les seigneurs de Provence à se retourner contre le comte de Toulouse Raymond VI.Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens
C’est en 1208 que la situation atteint un point de non-retour, alors que Pierre de Castelnau est assassiné. L’auteur de ce crime serait un proche de Raymond VI, soi-disant favorable aux
albigeois (mais plus probablement irrité par l’homme qui osa excommunier son seigneur en lui assénant : « Qui vous dépossédera fera bien, qui vous frappera de mort sera béni »). Le pape lance alors un appel aux armes afin de lutter contre l’hérésie. Si Philippe II ne prend pas part à cette croisade, de nombreux seigneurs répondent à l’appel, principalement ceux du Nord, menés par Simon de Montfort.




L’ORDRE DU TEMPLE
Fondé en 1129 par le chevalier champenois Hugues de Payns et huit autres chevaliers appartenant à la milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, l’ordre a pour mission de protéger les pèlerins en Terre sainte. Sa règle fut rédigée par le cistercien Bernard de Clairvaux en personne, lequel prêche la deuxième croisade en 1147. Rapidement, ils
collectent les dons faits en faveur de la Terre sainte et se muent en banquiers royaux (inventant la lettre de change), réunissant des richesses imposantes faisant pâlir même les plus puissants suzerains. Leur exemption de droit, tribut ou péage (avantage considérable à l’époque) n’est pas étrangère à leur fortune qui, à la fin du XIIIe siècle, compte des milliers de châteaux et de domaines dans l’ensemble du monde chrétien. En outre, depuis que Philippe II Auguste leur a confié la perception des impôts lors de son départ pour la croisade, les Templiers gèrent les revenus du domaine royal (et ceux des royaumes d’Aragon et de Navarre).
Les chevaliers, issus de la noblesse, ont le droit de porter le manteau blanc (en référence aux moines cisterciens) frappé de la croix rouge pattée (octroyée à l’ordre par le pape Eugène III en 1146). Les sergents, chapelins et écuyers portent un manteau noir frappé également de la croix rouge.
Trois des membres fondateurs des Templiers seraient des mages appartenant à la Cabale de la Pensée pure et, bien que leur identité ne soit pas attestée, il est probable qu’il s’agissait du Bourguignon André de Montbard, du Flamand Godefroy de Saint-Omer et du Portugais Gondemare. L’ordre du Temple entretiendrait également certains liens avec les mages des Voix Messianiques, bien que leurs relations commencent à se tendre. Cependant, l’influence des mages s’affaiblit au début du XIIe siècle et de nombreux chevaliers caïnites croyants intègrent l’ordre, principalement des guerriers salubriens, des Malkaviens et, surtout, des Ventrues (les Brujahs sont rares, mais quelquesuns rejoignent l’ordre, principalement parmi les prométhéens). C’est sans doute l’une des raisons qui poussera le Tremere et régent de la fondation de Paris, Goratrix, à précipiter la fin de l’ordre du Temple en manipulant Guillaume de Nogaret, conseiller du roi Philippe IV le Bel, en 1307. Goratrix était probablement soutenu par la reine Salianna, les Toréadors étant fortement implantés parmi les Hospitaliers (laissant deviner une alliance de circonstance entre la reine de Paris et André de Normandie). Cette « trahison » marqua un tournant définitif dans les relations entre Salianna et Geoffrey, précipitant la chute des deux puissants caïnites.


LES HOSPITALIERS
En 1242, les ordres hospitaliers accueillent des soigneurs salubriens et de nombreux Toréadors, mais leur présence est surtout importante en Outremer, du moins jusqu’à la chute de Saint-Jean-d’Acre en 1291. Ce n’est qu’après la déchéance des Templiers que les Hospitaliers récupéreront les biens de l’ordre, prenant une toute nouvelle dimension en France.
Malheureusement, à cette époque, la présence des Salubriens s’était déjà fortement étiolée en son sein, les Tremere ayant gangrené les rangs des Hospitaliers.
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